Mise en scène des apparitions de Sarkozy

Publié le par chevalier

Finis les dérapages, toutes les apparitions publiques de Sarkozy sont maintenant sous contrôle et orchestrées .Les méthodes musclées et expéditives des policiers sont efficaces.

 Vendredi 16 mai, à Melun (Seine-et-Marne), Objectif des forces de l'ordre?Se saisir d'une série de produits dérivés de la CGT : casquettes, autocollants et tee-shirts rouges,toutes les protestations sont inutiles.

.extrait du Monde:
"Vous nous avez arraché des mains du matériel syndical", proteste Margot Unbriener, responsable régionale de la CGT-ANPE. "C'est une atteinte à la liberté d'expression", poursuit-elle, polie mais la voix émue par le procédé. "On nous traite comme une organisation clandestine, comme des malfrats", proteste un autre militant CGT.

Une militante explique : "On nous a dit qu'il y avait une alerte de niveau 4... mais nous ne sommes pas des terroristes !" De l'autre côté du trottoir, une autre fonctionnaire, probablement des renseignements généraux, en tailleur sombre et lunettes noires, mais identifiable grâce à son brassard rouge "police", mitraille la scène avec son appareil photo, figeant les portraits des militants et des journalistes.

  "La police m'a interdit d'accéder à la place publique où doit arriver Nicolas Sarkozy sans que j'aie rien fait, on m'a mis à l'écart sans me donner de motif", avait expliqué à l'AFP  l'un des responsables CGT

"On ne nous permet pas d'être sur place et de manifester", avait déploré pour sa part la première adjointe au maire PCF de Roussillon, Maryse Dihl, dénonçant une "insulte à la démocratie".
A Melun, vendredi, le petit groupe de militants CGT a été autorisé à approcher le président. Mais pas avant qu'ait été dressé le décor d'un dialogue pacifié.

Car Nicolas Sarkozy veut changer de registre.A Melun, il sort de sa voiture pour aller aussitôt à la rencontre de la vingtaine de militants de la CGT. Margot Unbriener, qui prend la parole au nom du groupe, se plaint que sa casquette ait été saisie par les forces de l'ordre. "Je ne l'ai pas volée pour moi !", rétorque le président. Il enchaîne aussitôt, à l'adresse du petit groupe qui n'était pourtant pas inscrit au programme : "D'abord, je voulais vous dire merci de vous être déplacés pour me rencontrer." Les militants trouvent la ficelle un peu grosse... "Si, si", insiste le président.

                              Image hébergée par servimg.com
http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/05/17/no-logo-a-la-mode-sarkozy_1046257_3224.html

Publié dans revue de presse

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M
c'est une honte,on va bientôt se croire en russie,
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