le président du Sénat et les pots de vin

Publié le par chevalier

Le président du Sénat ,Christian Poncelet devrait être entendu par la police dans le cadre d'une enquête préliminaire pour "trafic d'influence" fondée sur des écoutes téléphoniques. 

Mr Poncelet précise que, "s'il a pris acte avec mépris et sérénité des allégations sans preuves proférées contre lui, il n'hésitera pas à l'avenir à engager toute action judiciaire pour protéger son honneur et la vérité".

Selon l'expertise des écoutes citée par téléphoniques a permis de confirmer la teneur des échanges" entre M. Poncelet et son ami.

Cet ami, Jean-Claude Bertoldi, qui travaillait pour la Sogea, une entreprise de travaux publics filiale de Vinci, a été mis en examen et incarcéré pour "escroquerie, abus de biens sociaux et faux en écritures privées" dans le cadre d'une autre enquête judiciaire, menée à Créteil, à l'occasion de laquelle les écoutes incriminées avaient été réalisées.

Dans l'une de ces écoutes, datée du 8 février 2007, et citée par le Monde et Marianne, M. Bertoldi explique à un autre interlocuteur au sujet d'une opération: "le petit Poncelet a pris 10% de 80.000 euros".

Interrogé par la police le 14 mars 2007, l'homme d'affaire a, selon le Monde, expliqué que la Sogea souhaitait obtenir un chantier dans les Vosges, et qu'en cas de succès il avait été convenu de verser 8.000 euros à M. Poncelet. Il s'était rétracté ensuite.

Autres affaires:
Christian Poncelet serait intervenu à d'autres reprises, et notamment le 8 décembre 2006 auprès d'un conseiller de la ministre de la Défense d'alors, Michèle Alliot-Marie, pour la construction du siège de la gendarmerie à Issy-les-Moulineaux, près de Paris. Il a assuré à Jean-Claude Bertoldi avoir obtenu gain de cause pour la Sogea.

En outre, il aurait rencontré le président du Sénat roumain le 15 février à la demande de Jean-Claude Bertoldi pour faciliter l'implantation d'un magasin Carrefour en Roumanie.

Le parquet de Paris a classé sans suite en novembre 2006 une enquête préliminaire ouverte sept mois plus tôt pour "abus de biens sociaux", dans laquelle Christian Poncelet était impliqué.
 
Il s'agissait de la mise à sa disposition d'une secrétaire payée de 1972 à 2000 par France Telecom. Jean-Claude Bertoldi a été mis en examen et incarcéré pour escroquerie, abus de biens sociaux et faux en écritures privées, précise l'hebdomadaire.
 
Interrogé par le Canard Enchaîné, Christian Poncelet explique avoir voulu "aider des entreprises françaises à s'installer à l'étranger en toute transparence." Il précise n'avoir "jamais touché un centime" ni "fait pression sur personne" dans ces dossiers.
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Publié dans revue de presse

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